Kusha Kusha
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 My beautiful hangover // Min Hee

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My beautiful hangover // Min Hee Vide
MessageSujet: My beautiful hangover // Min Hee   My beautiful hangover // Min Hee EmptyDim 12 Déc - 23:25

Son corps était léger, si léger. Il avait l’impression de flotter, ses bras engourdis ne lui permettant aucune douleur, aucune sensation. Tout autour de lui, l‘obscurité dominait. Il ne voyait rien, ne ressentait que le froid et la peur. Sa mère, il l’appelait, encore et encore. C’était à chaque fois pareil, elle ne se retournait pas vers lui, il criait si fort pourtant. Du sang coulait de ses lèvres mais, il continuait à lui courir après, à l’appeler. Puis, comme d’habitude, son genou s’écorchait et le faisait trébucher… Ou peut-être était-ce parce qu’il avait trébuché que son genou s’était écorché ? Il ne savait pas, il ne savait plus et une fois de plus, il l’a perdait de vu sans qu’elle ne lui ait accordé un seul regard. Ses paupières décidèrent enfin de lever le voile sur cette obscurité ambiante, le ramenant à la réalité. Le plafond face auquel il était, semblait éclairé par la lumière artificielle des spots au dehors. Ce n’est qu’après quelque secondes qu’il comprit que sa respiration s’était faite haletante. Les meubles tournaient, sa vision se floutait… mais où es tu donc Yi Jung ? Il essaya de se relever, sa raison commençant à faire son apparition de nouveau. Ses membres étaient anormalement lourds cette fois-ci, il peinait à les bouger comme il l’entendait. La pièce ne voulait pas s’arrêter de bouger et il sentit son ventre dire stop. Un sursaut l’obligea à bouger ses fesses de ce divan pour se diriger vers les toilettes. Or, il ne savait plus où elles étaient, et il n’eut même pas le temps d’y réfléchir, ses jambes cédant sous son poid. Il tomba à genoux et vomis à même le sol sans pouvoir se contrôler. Il la ressentait enfin… la douleur. Elle lui arrachait les tripes et lançait des électrochocs à son cerveau. T’es réveillé maintenant ? T’en as eu assez ? Il s’arrêta après plusieurs secondes, n’ayant plus rien à rendre. Il tomba à côté, sa tête claquant au sol et son visage se tournant une fois de plus vers le ciel. Sa main remonta, se dirigeant vers le plafond qu’il essaya d’attraper… ça ne va pas, ne Yi ? Dieu ne te protégeras plus, si tu connu ainsi, c’est droit en enfer que tu iras. Il ne pouvait plus combattre, il n’arrivait plus. Cette croix à son cou, il n’était plus digne de la garder. Son visage se tourna sur le côté, remarquant les corps inertes disposés un peu partout, les déchets, les bouteilles… les seringues sales, les préservatifs. Où as-tu atterrit encore ?! Il aurait préféré ne pas se rappeler, oh oui ! C’était si bien hier soir, il n’avait pensé à rien… pourquoi est-ce qu’il fallait que tout soit si dur ce matin ? Un soupire et il ferma les yeux. L’odeur était insupportable, il fallait qu’il se lave, qu’il sorte d’ici. Lorsqu’il essaya de se relever, il remarqua enfin son genou qui s’était écorché tout comme dans son rêve. Un sourire… ironie du sort. Il évita les corps à terre comme il put, remarquant l’ampleur de la situation. Une vraie orgie… que lui était-il passé par la tête encore ?! Arrivé au lavabo auquel il se reteint comme à une bouée de sauvetage, il put enfin admirer le reflet de son visage. Son teint était cadavérique, des cernes atroces trônaient sous ses yeux… Il faisait vraiment peur. Mais ce qui le fit réagir fut cette plaie, au coin de sa lèvre. Elle était béante, pourtant il ne s’en rappelait absolument pas. Alors c’était ça, le sang qui coulait de sa bouche lorsqu’il l’appelait ? Trop de similitude d’un coup, il en avait mal à la tête. Il se baissa afin de passer de l’eau sur son visage, effaçant du mieux qu’il pouvait l’erreur qu’il avait commise en se joignant à la bande de fêtard. Il avait simplement voulu oublier… oublier qu’il lui avait mentit.

Le mensonge. Un mal, qu’il avait combattu toute son enfance et son adolescence. « Seules les personnes honnêtes iront au paradis ». Il y avait crut très longtemps, et il y croyait encore. Cette croix à son cou le lui rappelait sans cesse. Seulement, comment devait-il régir quand c’était un être cher qui lui mentait ? Là… il ne savait plus quoi penser. Il ne pouvait s’empêcher de ressentir de la colère, oui une colère lancinante. Pourtant tout le monde ment un jour, il était bien placé pour le savoir ne ? Quand votre mère vous dit qu’elle vous aime avant que vous vous endormiez alors qu’elle vous quittait le lendemain…vous devriez apprendre la leçon non ? Il semblerait que ce ne soit pas son cas. Yi en avait peur et s’en méfiait. Les paroles ne valent rien, ce ne sont que du vent. Pourtant… Pourtant, il avait voulu y croire. Oui, encore un peu, il avait voulu faire confiance. Trésor qu’il n’accordait qu’à peu de personne et qui faisait encore bien plus mal lorsqu’elle était bafouée. En réalité, ce gamin, il ne lui avait pas mentit… il lui avait caché la vérité. Les appels, les messages n’avaient rien fait. Il n’avait pas répondu avait continuer à faire comme si l’avis du blond n’importait pas. Mais… mais ils étaient amis bordel ! Il n’avait pas pu se tromper à ce point tout de même ?! L’inquiétude l’avait tout d’abord rongée. Voir une personne s’éloigner ainsi, sans que vous ne puissiez vous accrocher à elle… horrible sensation qu’il n’aurait jamais voulu connaître de nouveau. Yi Jung exagérer ? Certainement. Ce bout d’homme se méfiait d’un rien et amplifiait tout. Les drogues, ça rend parano. Il voulait garder l’étudiant pour lui, jalousement. Cependant, c’était impossible ne ? On ne peut pas posséder entièrement une personne. Il venait de le reconnaître. Min Hee… Il eut l’impression d’être trahis en apprenant ce que ce voyou faisait derrière son dos, quand il découvrit qu’il l’évitait. C’était son dongsaeng, il ne pensait pas qu’une chose pareil arriverait entre eux… Ces douces illusions l’avaient bercés et la trahison l’avait réveillé. Ses pensées étaient démesurées ? Dois-je vous rappeler qu’il était si défoncé qu’il avait du mal à tenir debout ? En réalité, devant ce manque de réaction de la part du lycéen, il avait simplement été énervé et avait surtout voulu lui faire la morale… puis, hier soir, il s’était mis à avoir peur. La paranoïa l’avait atteint et il s’était mis à douter de tout… Il ne s’en rendait même plus compte, voyant Min Hee comme la raison de tous ses maux. Instinctivement, il était venu à lui, son état ne le lui permettant pourtant pas Grand fou qu’il était… ou surtout, complètement perdu. Alors… qui était le plus mâture des deux maintenant ?

Des lunettes de soleil en plein hiver. Il y avait certainement beaucoup plus discret comme accoutrement pour une filature, enfin bon, ce n’est pas comme si Yi l’avait déjà été un jour. Les membres tremblant et la peau anormalement pâle, il ne faisait aucun doute que le jeune homme n’était pas très frais. Ce qu’il avait pris ? « Un peu de tout » pourrait vous éclairer ? En réalité, il n’était plus très sûr, et qu’importe. Il n‘avait pas toute sa tête de toute manière. Sa lèvre était bien amochée et il boitait légèrement. Ne cherchez pas à comprendre, il en a fait de même. Les lendemain de soirées étaient toujours pareils après tout. Il était déterminé… Petit Min Hee, ça va être ta fête. Il connaissait l’heure à laquelle le jeune homme sortait des cours. Il l’avait attendu contre un muret non loin, apercevant bientôt sa silhouette se dessiner. Il savait que ce n’était pas un enfant de cœur, que ce qu’il avait fait n’était finalement pas énorme quand on le comparait à ses activités habituelle, or il n’avait pas réfléchis ainsi. Il avait fauté… il l’avait trahis, c’est tout ce qui importait dans son esprit. Les mains dans les poches, le yeux agars, il l’avait suivit sur plusieurs mètres. Il t’attraperait petit saligaud, et cette fois-ci tu ne pourras plus fuir, tu seras obligé de tout lui dire ! Après avoir traversé, il le rejoignit sur le trottoir. Lorsqu’ils dépassèrent une petite ruelle, il attrapa son haut et l’y emmena avant de le plaquer contre le mur d’en face brutalement. Cette force, il ne savait pas où il l’avait trouvé, se sentant pourtant atrocement faible. L’adrénaline qui lui comprimait le ventre peut-être. Toujours est-il qu’il claqua sa main contre le mur à côté de son visage, son propre regard toujours caché par ses lunettes.

    « Je crois qu’il faut qu’on parle !  »


Yi Jung, essaye de contrôler ta voix au moins, un sourd aurait put entendre que tu n’étais pas dans ton état normal !
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My beautiful hangover // Min Hee Vide
MessageSujet: Re: My beautiful hangover // Min Hee   My beautiful hangover // Min Hee EmptyJeu 16 Déc - 21:47

Occupation. Prise de tête. Oubli. Ignorance. Regret. Prise de tête. Colère. Haine. Action. Regret. Les derniers jours de ma vie actuelle avaient été tourmentés. Ils avaient été plutôt agités dans un monde imparfait. Ils avaient été remplit de rebondissements. Certains volontaires, d’autres pas. Le stylo tournait inlassablement entre mes doigts. Il décrivait des cercles et tombait parfois lourdement sur la table. Chose qui agaça le professeur qui me lança, plutôt bien, sa craie. Elle m’atterrit en pleine tête, entre mes cheveux. Mal. Douleur. Gémissement. Regret. Devant mes lamentations, plus exagérées que véritables, le professeur d’histoire semblait gêné de son geste. En tant normal, il se donnait à cœur joie de « punir » Min Hee le Diable pour ses différents déboires en classe. Cependant, depuis le lynchage vendredi dernier à la cafétéria, la blessure de mon crâne avait fait grand bruit. Le proviseur avait eut droit à un coup de fil pimenté de ma mère qui jugeait inadmissible qu’une telle chose se produise. Maman Kim était assez influente. Assez pour éviter mes renvoies. Assez pour faire des donations à l’école. Ainsi bébé Kim ne devait pas lever la main : pas par principe mais pour ne pas faire honte à maman. Bébé Kim pouvait faire peur mais passait rarement à l’action. L’enfant Kim que je suis se servait donc de sa langue. C’était l’enfant Lee qui se chargeait des poings. Nikki lui avait droit à tout. Son père était l’équivalant du tout puissant sur ce lycée. Parole ou poing : il ne risquait sincèrement rien. Lequel de nous deux est le pire ? Je dirai moi. Nikki est redoutable, on a l’impression de côtoyer un démon mais quoi de plus normal pour Lucifer ? Il a bon fond. Il a sincèrement bon fond. Si le destin cessait enfin de s’acharner sur son pauvre petit être, je suis sûr qu’il serait tout autre. Il éclairerait le monde de son sourire. Il éclairerait le monde de sa franchise. Il n’est pas le diable. Il n’est qu’un enfant perdu qui ne retrouve plus son chemin. Et moi ? Je suis le diable. Fier contemplateur d’un monde en perdition. Le Diable observe mais n’agit que rarement. Uniquement lorsqu’il juge la situation nécessaire. Uniquement lorsque sa folie prend le dessus. Je pense vraiment être une pourriture à l’enveloppe charnel d’un ange. Je pense sincèrement être le pire de tous. Et dans la fatalité d’une personnalité détestait, le petit diable admire un grand frère. Un ange tombait trop durement sur terre. Il s’est échoué ici il y a quelques années. Affrontant une vie qui lui claqua le bonheur au nez. Après avoir perdu ses ailes, il s’est confronté à l’horreur d’une vie sans saveur. Et moi j’admire. J’admire ce bout de personne qui se bat pour vivre. Pour lui chaque seconde est un nouveau combat. Je l’ai rencontré lors d’un énième deal. Il n’était qu’un pauvre enfant en manque. Dans un premier temps j’ai pensé à lui cracher au visage pour lui faire comprendre mon refus. Dans un deuxième temps j’ai finalement craqué. Illuminé par tant de force que je doute avoir. Une force pure et sincère, nullement entaché par toutes les drogues qui font battre son cœur. J’ai vu en lui la force que je n’avais pas. J’ai vue en lui une détermination des plus belles. Je l’ai de suite aimé. De suite adopté. Le collant sans cesse pour observer le spectacle de sa vie. Le désir d’être un acteur de ses jours me rendait heureux. Le désir de pouvoir lui donner le sourire en lui apportant deux pilules me suffisait. Pourtant je l’avais ignoré. Volontairement. Je ne voulais pas qu’il ait honte. Je ne voulais pas qu’il ait honte de son dongseng. Mon Hyung devait être fier de moi. Je ne voulais pas qu’il sache ma consommation disproportionnée. Je ne voulais qu’il sache pour mon visage défiguré. J’étais maître de tous ces évènements. Je les avais moi-même cherché. Je les avais moi-même causé.

Et mon stylo tourne. Vol. La craie cette fois reste dans sa main. Je croise son regard. Il me pria une nouvelle fois d’arrêter de jouer. Je lui rendis son sourire hypocrite. Je lui ai lâché un simple : « votre craie semble m’avoir créait un traumatisme crânien vu que je ne me souviens guère de votre précédente exigence ». J’ai vu son rire se transformer en une grimace des plus vils. S’il aurait pu m’égorger sur place : il ne se serait pas privé. Je le provoquais délibérement mais en vu de mon état de santé : toute sanction était prohibé. Pour reprendre les termes du médecin « Ne doit pas se surmener et ne pas refuser sa sortie de classe si son état le lui suggère ». Avec une telle ordonnance, tous avec cru à mes futures absences à outrance : que nenni. Provocation oblige, je me montrais irréprochable. Provocation sans borne dans des sourires inlassables et des paroles mielleuses. Et le Diable se délectait chaque minute où il se savait inévitablement vainqueur. Je savais que j’avais toutes les cartes maîtresses en mains. Nulle ne pouvait me renverser et je siégeais sur mon trône remplit de fierté. Observez petits moutons comment Kim Min Hee prend sa revanche. Observez sales poupées manipulées par la société. La sonnerie retentit. Je n’eu pas besoin de faire mon sac comme tous ces petits êtres insignifiants. Il m’avait suffit de glisser mon stylo dans le sac et de sortir de la salle. Prendre le cour ? Pourquoi faire pareille folie ? Ne soyez pas fous : il y aura toujours un ou deux petits moutons effrayés qui vous prêtera son cahier. Et pour être sincère : le livre de classe me suffisait largement pour apprendre. L’histoire de la CAP, je le connaissais par cœur. Doué ? Peut-être, je n’en sais rien et je m’en souci peu. Je préfère passer mes journées dehors et observer le monde qui nous entours. Vivre la plupart de son temps enfermé entre quatre murs était une chose qui ne me ressemblait guère. Mes pas me guidèrent dans la rue, écouteurs dans les oreilles je n’entendais rien et bizarrement c’est comme si j’avais des visières sur les yeux. Je ne voyais rien d’autre que ce que je voulais bien voir. Attendre Nikki ? A quoi bon ? Nous n’habitions pas au même endroit et surtout nous ne terminions pas à la même heure. Alors c’est sur le rythme d’une musique américaine qui je fuis ce lieu de torture. Et dans ma course, je ne vis pas son corps si prêt de moi. Je n’entendis pas ses pas se rapprocher de plus en plus de moi. Lui qui ressemblait à un voleur avec sa pseudo tenue de camouflage : il se faisait plus remarquer qu’autre chose. Lui, mon grand frère, l’objet de mon admiration, la raison de mon ignorance : il était venu jusqu’à mon lycée. Et il me plaquait merveilleusement bien sur le mur. Heureusement pour moi, ma tête ne toucha pas le mur. Alléluia, des neurones sauvegardés et une douleur préservée. Un râle de satisfaction s’échappa de mes lèvres. Mon regard se concentra sur la contemplation de son visage et de ses traits.

« Je crois qu’il faut qu’on parle ! »

« Hyung… Calmes-toi ok ? » Mes mains vinrent se poser sur les siennes : elles étaient gelées à cause du temps extérieur. Combien de temps avait-il attendu dans ce froid hivernal ? Et sa voix, celle quand il n’avait pas consommer que de la nourriture. « Hyung, s’il te plait, je ne voulais pas t’inquiéter. Tu as d’autres soucis, je ne voulais pas te rajouter les miens. »

Hyung, observe les plaies sur mon visage. Observe le reste de ce cocard qui entache mon visage d’ange. Observe ces croûtes ressemblant à une dentition. Je me suis pris des coups. On m’a mordu la lèvre. Mais je ne regrette pas Hyung. Je ne suis pas maso. J’ai juste voulu aider un ami. Je l’ai poussé à bout et j’ai gagné. C’était la récompense pour ces coups fièrement encaissés. Seulement je ne voulais pas t’amener du souci. J’avais cherché à me retrouver défiguré, je ne voulais pas que la conséquence de mes actes puisse t’inquiéter. Je voulais juste te préserver, le temps que les blessures sur mon visage disparaissent. J’ai mal réfléchit : ce n’était peut-être pas la meilleur idée. Peut-être pas la meilleure solution.

« Hyung. T’as consommer avant de venir ? Aish… C’est pas raisonnable ! »

Mais qu’était-ce réellement la raison ? Un tissu de principe inscrit dans les codes et coutumes d’une société ? Sont-ils pour autant signe de vérité ? Je l’ignore Hyung, j’ignore si mes propres paroles sont les meilleurs. Tout ce que je sais, c’est que ta colère ne sort pas de tes entrailles. Peut-être un peu ? En faite je ne sais pas. Tu me déstabilise. Je ne sais pas si je dois craindre Hyung parce qu’il est comme un frère ou parce qu’il est défoncé. Dans tous les cas, je crains ton jugement.
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My beautiful hangover // Min Hee Vide
MessageSujet: Re: My beautiful hangover // Min Hee   My beautiful hangover // Min Hee EmptyJeu 23 Déc - 13:39

Lie to me.
What i need you to do tel me another lie...


Le bien, le mal. Le genre de choses qui vous prend la tête quand vous essayez de les différencier ne ? Mais, à quoi bon, même les plus grands sages ne sont pas d’accords la dessus. En réalité, seule la religion l’est n’est-ce pas ? Et encore. Il lui arrive d’être floue sur certaines choses, à tel point que Yi s’emmêlait les pinceaux, ne savait plus distinguer l’un de l’autre. Son seul repère dans cette jungle avait longtemps été cette croix autour de son cou, héritage de sa mère qui lui avait transmis l’amour de la religion. Pendant très longtemps le jeune homme avait été irréprochable sur ce tableau. Très pieu, on pouvait compter ses fautes sur les doigts de la mains. Je ne dis pas que cet un ange, loin de là, il s’évertuait simplement à l’être du mieux qu’il pouvait. C’était une façon de penser qu’il serait sauver malgré tout, une façon de se voiler la face un peu plus. Après tout, même s’il n’était pas heureux dans cette vie, peut-être le serait-il après, lorsqu’on lui aura ouvert les portes du paradis ? Oui, Yi Jung était bel et bien un rêveur, il préférait garder cette espoir dur comme fer que faire face à la dure réalité. Ne le blâmons pas, après tout pour quelqu’un d’aussi fragile que lui, n’est-ce pas une bonne chose ? La dépression lui avait ouvert ses bras et l’embrassait fermement, que pouvait-il faire d’autre qu’espérer une mort paisible alors qu’il semblait que la vie n’avait plus rien a lui apporter. Philosophie de vie plutôt pessimiste je vous l’accorde. Puis, il apprit la maladie de sa grand-mère. Un changement radicale dans sa vie s’en suivit. Il ne savait plus ce qu’il devait faire, ce qui était mieux, ce qui était bien… Alors, il s’était battu, pour elle… pour qu’on ne lui reproche jamais de n’avoir rien tenté. Et la limite entre le bien et le mal se fissura soudain. Perdu ? Il l’avait toujours été. Plus que jamais ? Pas encore. Non, le choc fut certainement quand on lui enleva sa dernière famille de façon injuste. Si c’était une épreuve, il en avait bien assez ! Il se mit à détester ce dieu qui s’était acharné sur lui sans s’en rendre compte, pour s’en vouloir la seconde d’après. Dilemme intérieur qui le rendait fou, oui. Il étouffait, il voulait de l’air, tout reprendre à zéro. Sans famille, sans passé, sans douleurs… Quelle erreur. Et l’enfer personnifié lui ouvrit ses portes : Touljin. Oui, un enfer pour tout ce qui est vertus et valeurs que Yi Jung avaient essayé de garder malgré l’abandon de sa mère. Voyez comme cet enfant est influençable. Le bon, le mauvais ? Il ne savait plus du tout les différencier à leurs qu’il est. Ou plutôt, il n’y pensait même plus, c’est peut-être ça le pire. Faire le mal ? Tant pis, il serait damné de toute manière. Il se rattachait à ce qu’il pouvait mais sombrait de toute manière. La débauche a ses avantages le temps que ça dur, autant en profiter hn ? Alors… pourquoi gardait-il cette croix à son cou ? Il faudrait lui poser la question.

Ce qui ne tournait pas rond chez Yi Jung pour aller accoster ce pauvre gamin à la sortie du lycée ? Tellement de choses. Il était devenu fou. A cause d’un tout, d’un passé, de mauvaises fréquentations, d’une douleur… Oui un tout. Pourquoi Est-ce que ça tombait sur le pauvre Min Hee spécialement aujourd’hui ? Alors là, vous m’en demandez beaucoup. La fois de trop certainement. Un petit lendemain de soirée, une grosse gueule de bois et le voilà qui clame haut et fort ce qu’il pensait tout bas. Yi Jung c’est un putain d’hypocrite qui se fait passé pour ce qu’il n’est pas. Joyeux, amicale, serviable… tout le monde pourrait pensé que c’est une personne simple à vivre, le fêtard de service quoi ! Il ne remballe jamais personne, n’est jamais méchant, ne dit jamais un mot plus haut que l’autre… Oui, un vrai hypocrite. En réalité, quand cette jeune femme lui demande si son maquillage lui va plutôt bien ce soir, il a envie de lui crier qu’elle ressemble à un pot de peinture et qu’elle devrait vite aller se changer avant qu’on ne la prenne pour un clown. Cependant, il ne dit rien, lui sourit en lui disant qu’il arrangerait ça dans les toilettes. Cette fille, il ne l’aime pas spécialement, mais elle est sympa et elle lui offre un accès aux salons VIP parfois alors… Puis, Yi Jung était dû genre à garder au fond de lui ce qu’il pensait vraiment afin de ne pas blesser les autres. Mais parfois… parfois, ça explose. Sa semaine avait été plutôt compliqué et en plus de cela s’était rajouté le problème du dongsaeng. Il n’aurait pas réagit ainsi dans d’autres circonstances, il se serait certainement contenté de lui faire la morale gentiment et aurait oublié la seconde d’après pour l’emmener manger quelque part. Aah, il aurait certainement honte de son comportement dans quelques heures, comme souvent ces temps-ci. Il ne se reconnaissait pas. Aaah Min Hee, ne lui en veut pas ne ? C’est simplement qu’il s’était beaucoup inquiété. Son affection pour l’étudiant n’avait fait qu’augmenter depuis qu’il le connaissait. Il avait tout de suite sût que ce p’tit avait un bon fond, qu’il n’était pas perdu. Il fallait simplement… Lui secouer les puces. Oui, il pensait que si une personne était un peu derrière lui il n’aurait plus tous ses problèmes. Aaah Yi Jung est naïf et croit encore en l’être humain. Or, plus que cette certitude à présent, il ne voulait pas le voir sombrer, il en était hors de question. Tous mais, pas lui. Pourtant, ne s’étaient-il pas rencontrés ainsi ? Parce justement, le cadet n’était pas un enfant de cœur hn ? Ah, il lui interdisait de faire des choses que lui-même n’aurait pas sût arrêter. Il était trop faible pour prendre soin de l’adolescent, trop pour avoir un semblant de crédibilité… Et il détestait ça. Il était sensé être plus vieux, plus responsable mais, enfaite… c’était presque tout le contraire. Montrer l’exemple… Il en était bien incapable. Alors tout ce qui lui restait, c’était de le mettre en garde. Alors… pourquoi est-ce qu’il s’était ainsi énervé ? Pourquoi est-ce qu’il avait l’impression que son ventre se compressait, que l’adrénaline remontait ? Il aurait très bien pût essayer de lui parler normalement, de lui expliquer que tout ça… il fallait qu’il stoppe hn ? Arf, il n’aurait jamais put lui imposer quelque chose. Non enfaite, les évènements étaient bien trop grave, et son affection pour Min Hee était trop grande pour qu’il prenne ça à la légère. Plus que de ne pas avoir demandé son aide ou de l’avoir prévenu, il lui reprochait d’avoir été si inconscient. Le sang tapait contre ses tempes tandis qu’il le regardait furieux. Aaah les effets de ce qu’il avait ingurgités n’avaient pas finis d’agir ne ? Cela décuplait ses réactions, ses humeurs… et jusqu’à ses pensées. Tout son cerveau était atteint en réalité, et l’idiot ne s’en rendait même pas compte. Il restait là, à ressassé tout ce qu’il avait contre le lycéen pour ne pas flancher.
Il afficha une mine outrée à l’entente de ses mots, comme s’il venait de dire la plus grand bêtise qu’il n’ait jamais entendu. Ne pas l’inquiéter ?! Mais, si c’était le cas, il était dans son droit non ? Il voyait toutes les séquelles à présent, ou peut-être était-ce son imagination, il savait également très bien ce qu’il s’était passé. Ne lui demandez pas comment, il ne vous répondrait pas. Il passe simplement sa vie dans la rue… Il serra la mâchoire, essayant de garder son venin pour lui-même. Il se détacha des mains du jeune homme, la douceur ne marcherait pas avec lui aujourd’hui. En réalité, a part un calmant, peu de choses pourrait marcher avec lui ce soir. Il s’arrêta d’ailleurs devant ses dernières paroles. Il le mettait devant ses fautes… et il n’aimait pas. Il haussa alors le ton.

    «  Et alors ?! On ne parle pas de moi mais, de toi en l’occurrence ! Mais… MERDE Min’, qu’Est-ce qu’il t’es passé par la tête ?! Ne pas m’inquiéter ? T’as bien raté ton coup ! Je me demandais ce qu’il avait bien put t’arriver, en sachant que tu traînes dans la rue pour ces saloperies, n’importe quel drogué en manque aurait pu t’attaquer ! Et qu’Est-ce que je fini par apprendre ? Monsieur s’est fait agressé et prendre alors qu’il était totalement camé. PUTAIN, mais juste pour ta mère, t’y as réfléchis ?! Tu sais quoi, t’es un connard d’égoïste Min, tu penses qu’à ta gueule. Moi j’aurais très bien pu t’aider mais, non, " tu ne voulais pas m’inquiéter ". Je t’ai jamais rien demandé, je suis toujours là derrière toi, et voilà tout ce que j’ai en récompense. Si t’en a rien à foutre de moi, faut que tu me le dise tout de suite hein ! Que je n’ai pas à m’user la santé plus que ça ! » , il s’arrêta quelques secondes, semblant reprendre son souffle puis, dit plus calmement en le pointant du doigt. « Non même si tu m’écartais de ta vie, je serais toujours derrière ton dos, t’entends ?! Tu… »


Il commençait à avoir mal à la tête. Il ne savait plus quoi penser… il ne savait plus ce qu’il disait. Tout avait défiler, il s’était libérer. Un vertige le prit et il dût se rattraper au mur juste à côté de lui. Min Hee, ment lui, dit lui un autre mensonge mais, calme-le…. Ses nerfs allaient lâchés sans qu’il ne sache pourquoi. Il avait vidé son sac hn ? Il s’adossa au mur, prenant sa tête dans ses mains alors qu’il sentait déjà la sueurs perlé le long de son échine. Plus bas, comme s’il ne voulait pas qu’il l’entende, comme s’il abdiquait au fond, il lui demanda une dernière chose. Totalement hors contexte, totalement à l’opposé de sa crise de tout à l’heure. Comme un lunatique qui venait une fois de plus de changer d’humeur…

    « D-Donnes moi ta version… s’il-te-plaît. Je me suis imaginé.. Aaah.. »


Mens…
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My beautiful hangover // Min Hee Vide
MessageSujet: Re: My beautiful hangover // Min Hee   My beautiful hangover // Min Hee EmptyVen 14 Jan - 11:16

Qu’est-ce qui m’est passé par la tête ? Vraiment hyung je ne sais pas… Je ne suis pas du genre à consommer mon gagne pain tu le sais mais cette fois là je me suis dit que cela en valait le coup. Je me suis dit qu’aider un ami rendrait peut-être mon âme plus honorable. Je me suis conforté dans l’idée que je valais quelque chose. Je me suis dit que je pouvais agir contre ce monde pourri et dégueulasse. Je me suis dit que je pouvais braver le destin. Je pensais que ces quelques pilules et cachés permettraient de mieux le comprendre. Je me suis imaginé en héro bravant les interdits pour sauver une personne chère. Si tu savais comme je peux me trouver stupide à présent. Si tu savais comme je peux trouver ma bravoure utopique. J’ai l’impression d’avoir été un gamin avec des étoiles pleins les yeux et de l’espoir à revendre. J’ai lutté, je me suis fait tabasser, défigurer dans la folie de croire que je réussirai à le convaincre. Le convaincre de quoi ? D’arrêter de se droguer ? Ou de vouloir vivre ? Les deux. Et ce fut sans doute la plus belle connerie que mon cerveau ait souhaité. A quoi cela peut bien rimer dans sa vie ? Yi Jung, à quoi cela peut bien rimer dans ta propre vie ? A quoi cela peut bien rimer dans ma propre vie ? C’est une putain de connerie. Une utopie fantastique qui faisait battre mon cœur. Mais j’ai arrêté hyung. J’ai arrêté de croire en la beauté du monde. J’ai arrêté de croire en sa sincérité. Le monde est fourbe, le monde est pourri, le monde est fou. Son nom est Nikki, un camarade de lycée. D’un an mon cadet. Je suis son aîné et j’ai cru pouvoir le guider. Mais au fond il n’a fait que m’apprendre la vérité. Au fond, il m’a aidé à ouvrir les yeux. Au fond, j’ai réalisé que mes rêves ne deviendraient jamais réalité. Tu sais hyung, je souffre. Je crève chaque jour un peu plus quand je comprends que ce monde est un putain d’hypocrite. Mon cœur n’arrive plus à battre correctement. Je n’y arrive plus. Je meurs chaque jour un peu plus. La gentillesse et l’amour n’ont plus lieu d’être autour de moi. Au final, je vais me retrouver seul. Je le sais. Ils vont tous partir. Toi aussi un jour tu partiras. Je veux provoquer ces pertes moi-même. Je veux pouvoir être prêt. Je ne veux plus souffrir d’une chose que je n’arrive pas à contrôler. Hyung pardonne-moi… Pardonne-moi de te causer pareille peine… Je n’aime pas faire souffrir les gens, je ne suis pas sadique. Mais tu sais hyung, je crois que doucement j’abandonne.

Je l’ai d’abord abandonné lui. Cet enfant qui a grandi à mes côtés. Je l’ai laissé au bord de mon chemin et je lui ai dit adieu. Pendant un temps, je croyais avoir fait une erreur mais finalement je ne regrette pas. Lui aussi finira par partir. Puis je l’ai rencontré lui. Nikki, la raison de mes ecchymoses. Au début, je ne voulais qu’il ne soit qu’un simple passe temps. Il n’était là que pour me divertir au lycée. J’étais la même chose pour lui. Une espèce d’entente formelle pour ne pas mourir d’ennui entre les murs de cette prison. Puis je l’ai rencontré elle. Celle qui a tout changé. Si belle, si pure. Si tendre, si douce. Junko, Alice, celle qui détient les clés de mon cœur. Mais, elle détient un terrible secret. Un secret que j’ai fini par comprendre il y a peu de temps. Lorsque je l’ai revu et qu’elle m’a brisé un peu plus. J’ai compris certaines choses qui font qu’à présent elle compte les printemps qu’elle a la chance de vivre. Puis j’ai compris que Nikki vivait lui aussi ses dernières saisons. Il m’a mené à elle, cette enfant qui détient son humanité. Sa sœur, celle qui ne vivra pas plus d’une année. Il m’a dit qu’il partira avec elle. Et moi je resterai. Observateur de ses vies qui erreront jusqu’au ciel. Mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à me faire à l’idée de ne plus à les voir. Chaque soir, je rêve de devenir dieu. Chaque instant je pris le ciel pour qu’il m’accorde sa toute puissance. Parce que j’ai peur. Peur de vivre sans eux. Peur de vivre sans toi. Tout ce que je te vends ou te donne : un jour j’ai peur que cela t’emporte. Et toi aussi tu me quitteras. Toi aussi un jour tu ne feras plus partit de ma vie. Et je serai seul. Observateur impuissant d’une vie qui me dépasse. Je souhaiterais tellement être dieu hyung. Je donnerai le bonheur à outrance pourvu que la mort cesse de toucher inutilement des vies. Je viendrai moi-même tuer la faucheuse pour qu’elle me rende ce qu’elle a osé me voler. Mon cœur s’obscurci et mon âme s’assombri. Je ne sais pas hyung si plus tard j’arriverai encore à sourire avec sincérité. J’ai peur de cet avenir que je ne connais pas.

« Et alors ?! On ne parle pas de moi mais, de toi en l’occurrence ! Mais… MERDE Min’, qu’est-ce qu’il t’es passé par la tête ?! Ne pas m’inquiéter ? T’as bien raté ton coup ! Je me demandais ce qu’il avait bien put t’arriver, en sachant que tu traînes dans la rue pour ces saloperies, n’importe quel drogué en manque aurait pu t’attaquer ! Et qu’est-ce que je fini par apprendre ? Monsieur s’est fait agressé et prendre alors qu’il était totalement camé. PUTAIN, mais juste pour ta mère, t’y a réfléchis ?! Tu sais quoi, t’es un connard d’égoïste Min, tu penses qu’à ta gueule. Moi j’aurais très bien pu t’aider mais, non, ‘’tu ne voulais pas m’inquiéter’’. Je t’ai jamais rien demandé, je suis toujours là derrière toi, et voila ce que j’ai en récompense. Si t’en a rien à foutre de moi, faut que tu me le dises de suite hein ! Que je n’ai pas à m’user la santé plus que ça ! » J’ai mal hyung, je ne voulais pas te causer autant de douleur. Je déteste voir la souffrance sur le visage des gens. Je suis désolé hyung, si seulement tu savais ce qui me passe par la tête en ce moment… « Non même si tu m’écartais de ta vie, je serais toujours derrière ton dos, t’endends ?! Tu… »

« Hyung… »

Un souffle court, que pourrai-je te dire de plus ? Qu’avais-je à ajouter à tes mots ? Tu avais raison, j’avais ma mère. Ne me fais pas rire. Ma mère a gâché ses plus belles années pour moi, à présent elle doit réapprendre à vivre. Elle doit arrêter de penser à moi. Parfois, j’arrive à penser qu’elle ne m’ait jamais eu. Parfois je rêve qu’elle ait avorté. Tout aurait été tellement plus simple pour elle. Tout aurait été tellement plus beau. Je ne veux pas qu’elle ait encore un gamin sur le dos. J’en ai marre de voir l’inquiétude sur son visage. J’en ai marre de voir un visage de mère plutôt qu’un visage de femme. Parfois j’aimerai qu’elle soit la pire des pourritures et qu’elle m’ignore. Parfois j’ai juste l’impression d’être de trop dans ce monde. Parfois j’ai l’impression que pour punir mon existence, je suis condamné à observer l’horreur sous toutes ses formes.

« D-Donnes moi ta version… S’il-te-plaît. Je me suis imaginé.. Aaah.. »

« Je n’aurai jamais dû exister. »

J’ai plongé mes yeux dans les tiens et je t’ai observé. J’ai dit cette phrase comme si je te disais que j’avais une tâche sur mon jean. C’était si banal sur mes lèvres. Si clair dans mon esprit. La solution était là : mon existence était une simple erreur. Une erreur qu’on punissait en faisant frapper le destin autour d’elle. Mes mots pouvaient sembler fous, cruels et totalement stupides mais haut combien imaginé. Parfois je me demande où est ma place. Parfois je me demande pourquoi je vis. Je ne trouve aucun but à ma vie. Bientôt toutes mes raisons de vivre vont me quitter : toi compris. Alors j’en arrive à ne plus dormir. J’en arrive à penser que le monde aurait pu se passer de moi. J’en arrive à penser que le monde n’a besoin de personne : dans tous les cas il continu de tourner. Alors pourquoi ma mère a-t-elle gâché sa vie en sachant cela ?

« J’y arrive plus hyung. Je suis désolé. J’ai voulu essayer. J’ai vraiment cru que j’allais pouvoir le sauver. J’ai vraiment cru que je pouvais faire quelque chose. Je me suis dit que je pouvais l’aider et qu’un jour je pourrai t’aider toi. Je voulais juste qu’il apprécie sa vie. Je voulais juste qu’il arrête avec ces merdes. Je me suis dit qu’en le faisant avec lui, il comprendrait que c’était éphémère. Putain… » Ma main a saisi tes vêtements et ma tête s’est abaissé. Ne me regardes pas hyung, ne regardes pas mes larmes. « Mais il savait déjà tout ça… Ils savent déjà tous que le monde ne sera pas plus beau s’ils sourissent. Ils vont tous partir Hyung ! Elle m’a quitté, une fois et une deuxième fois… J’ai bien peur que la prochaine soit la dernière… Et lui… Il partira aussi ! Vous allez tous partir et je vais être seul ! Putain hyung j’y arriverai pas ! Toi aussi tu vas finir par crever un jour si t’arrêtes pas avec ces merdes ! Et le pire dans tout ça, c’est que j’y aurai contribué ! Je me déteste Hyung, je me demande pourquoi ma mère m’a laissé naître ! »

Ma deuxième main est venue s’accrocher à toi et ma tête faisait tout pour éviter ton regard. Tu voulais la vérité Hyung ? Je te l’ai donné. Elle n’est sûrement pas claire mais elle est sincère. J’aurai dû te mentir, dans ton état, je n’aurai pas dû t’ajouter ma souffrance. Mais Yi Jung, je n’y arrive plus à sourire avec hypocrisie. A quoi cela sert ? Le monde n’est pas plus heureux si je souri. Je ne suis pas plus heureux si je souri. Pardonnes-moi Hyung, un jour je serai assez fort pour te mentir. Un jour je serai assez fort pour te faire croire que le monde est merveilleux.
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