I'm Lee Kang Soo; Feat : Kim Jong Dae - Chen [EXO]
Nombre de messages : 60
Me, myself and I : 21A; Coréen, ... Doing this and that : Pour tous, livreur pour un restaurant / En vrai, fournisseur de rêves bon marchés.
| Sujet: Lee Kang Soo Lun 17 Fév - 2:20 | |
| Lee Kang Soo ; Poste vacant. Non ; Feat. Kim Jong Dae - Chen [EXO] ; My name is my credit card. Age. 21 Origines. Coréennes Sexualité. « Ma sexualité ne regarde que moi, occupez-vous déjà de la votre. » Groupe Sanguin. B Groupe. Dream player
| I’m too sexy for my shirt. Je ne suis pas quelqu’un sur qui vous vous retournerez dans la rue. Mais ça me va. Je suis beau quand même, selon mes critères. Être beau c’est plus qu’un nez et un visage, c’est ce qu’on dégage et c’est même ce en quoi on croit. Moi je respire la joie de vivre, qui est ce que ça dégoutte quelqu’un qui respire la joie de vivre ? Alors ouai, je suis beau. J’ai cette beauté fière, cette beauté parfois un peu égoïste. Bon je ne suis pas très grand, mais ça, c’est un détail. Je ne prends pas trop soin de moi. Ah si, j’essaye de sortir coiffé. Sinon pas d’artifices, on est ce qu’on est alors autant s’aimer comme ça. Je ne crois pas qu’il existe de personnes moches, chez celles qui aiment ce qu’elles sont. Je soigne plus mes vêtements. Ça doit être un peu une fierté de mec. J’aime bien me sentir bien, m’assortir à l’environnement, aux gens avec qui je sors parfois. Tant que c’est confortable, c’est important que ce soit confortable, parce que j’aime bouger.
|
You’re in my head, get outta my head. –Ashlee Simpson Rêver pour vous, c'est ? Bien agréable quand ça arrive. Je suis bien placé pour voir ce qu’on devient quand on ne rêve plus, alors je mesure combien cette capacité que j’ai encore est précieuse. Un rêve qui vous a marqué. Je ne me souviens pas toujours de mes rêves. Parfois je me rappelle de choses dérisoires qui semblent n’avoir existées que dans mes rêves, comme ranger mon armoire… au réveil, l’armoire est encore en désordre. Il faut recommencer, mince. Je n’ai pas le sentiment qu’il ait grand-chose à dire. Quand je regarde autour du moi, quand j’ai l’impression de saisir vos façons de fonctionner, je dois me rendre à l’évidence que je suis à des miliaires d’année lumière de toutes ces problématiques qui vous ravagent le cerveau et qui détruisent vos vies. Pourquoi vous vous compliquez la vie comme ça ? Je n’en sais rien, mais c’est dommage pour vous.
On me dit souvent que je suis sociable, que je suis agréable, que je suis accessible. Je ne comprends pas en quoi c’est exceptionnel. Si l’homme est un être social, fait pour vivre en groupe, alors ce n’est pas moi qui ais des qualités, c’est juste vous qui êtes bourrés de défauts. Je ne vous juge pas, je n’oserais pas et je n’ai pas de temps à perdre pour ça, je constate juste. Vous avez l’air malheureux, pas moi. Alors qui a raison ?
Il faut toujours faire attention à ce qu’on dit, il faut toujours écouter avant de parler. Pourquoi ? La susceptibilité, c’est juste une perte de temps et d’énergie. Si je suis en accord avec ce que je suis, alors je n’ai pas raison d’être blessé. On ne peut pas plaire à tout le monde, il suffit de l’accepter. « On ne peut pas plaire à tout le monde », vous vous le dites pour vous justifier n’est ce pas? Au final vous ne l’accepter pas, parce que vous voulez plaire à tout le monde.
Quand je vous vois faire semblant de sourire, quand je vous vois pleurer, je me dis que c’est bien dommage. Il y’a tellement de raison de sourire, tellement de raison de rire, pourquoi avez-vous besoin de chercher des raisons pour ça ? Voilà ce que je pense, si les êtres humains ne se laissaient pas entrainer et dominer par leur pathologies identitaires, alors les rêves, ils seraient toujours là. Et vous ne pleureriez pas de les perdre. C’est facile de voler un malheureux, le malheureux veut être volé, il veut être encore plus malheureux. Apprenez donc à vous battre pour ceux que vous aimer.
Alors oui ma vie est simple, oui je suis quelqu’un de simple. Mais je ne suis pas quelqu’un de con, s’il vous plait ne confondez pas. J’aime voir des gens, j’aime rencontrer des gens. J’aime rire avec les gens. J’aime quand quelqu’un que je ne connais pas peut me faire rire à en pleurer et j’aime aussi quand un ami de longue date peut m’émouvoir à en pleurer. J’aime vivre des émotions, j’aime partager des choses, j’aime découvrir des choses, j’aime être surpris. J’aime les gens qui parlent autant que moi. J’aime les gens qui n’ont pas peur de me couper pour parler à leur tour. Je n’aime pas parler tout seul. Si c’est juste pour m’écouter, autant parler à un arbre. Mes théories et mes idées sur la vie je les connais, inutile de juste vous les réciter. Mais si vous voulez en discuter, ce serra avec plaisir.
J’aime me penser loyal. Loyal à ma mère, loyal à mes amis, loyal à la vie, loyal à mes idéaux. Plus je vis, plus je vais grandir, plus je vais réfléchir, plus je vais m’amuser. C’est ça la vie non ? Prendre plaisir à faire ce qu’on aime faire. Moi j’aime passer de bons moments. Tous les bons moments sont bons à prendre, je ne suis pas regardant. Au contraire, je considère que rien n’est inaccessible pour celui qui veut se donner les moyens. Et moi je veux me donner les moyens, je veux me donner les moyens pour tout, et pour tout le monde.
Je suis quelqu’un d’assez présent dans un groupe. Je suis de ceux qu’on entend, qui parle sans cesse, qui rit sans cesse, qui se moque sans cesse. J’aime me moquer, j’aime aussi qu’on se moque de moi. Quand on peut se taquiner avec plaisir, quand on peut recevoir les taquineries et en rire, c’est que l’amitié est là, réelle et installée. Je jouis de cette première moquerie partagée, de ce premier pas vers l’amitié durable, vers le début de l’écriture d’une histoire en commun. Vivre seul dans mon coin non merci, je me réjouis des rencontres. Je me réjouis de vivre entouré d’autre. Se voir exister dans le regard de l’autre, une preuve qu’on vit. Et qu’on vit pas pour soit seul.
Aujourd’hui le monde va mal n’est ce pas ? Je les vois ces gens qui errent sans plus aucun vrai autre but que celui de survivre. Je vois ceux qui viennent m’acheter les petites pilules qui leur donneront du rêve. Je leur échange contre de l’argent et je les regarde repartir, avec la hâte de se droguer, de se droguer au rêve. L’imagination est-elle morte ? Je ne laisserais pas ce fléau m’atteindre. Aussi longtemps que je serrais vivant, je serrais plus fort que ça. Il en faudra, du désespoir, pour tuer mes espoirs.
I won’t get stuck in the past –Ashley Tisdale Il n’y a jamais eut d’homme à la maison. Maman m’a donné naissance seule à l’hôpital, sans personne pour lui tenir la main. Nous avons toujours vécut dans la même petite maison à la périphérie de la grande ville. La maison est payée depuis longtemps grâce à l’héritage laissé par mes grands parents que je n’ai jamais connus, décédés avant ma naissance. Il faut dire que maman a été adopté par un couple âgé quand elle était toute petite alors elle les a perdu tôt. Moi je suis arrivé dans sa vie comme un cadeau, c’est ce qu’elle répète sans cesse. Que je suis son cadeau, son sourire. Il n’y a jamais eut d’homme à la maison mais il n’a jamais manqué d’homme à la maison. Maman a été une mère et un père pour moi. Je n’ai jamais manqué de rien, je n’ai jamais eut besoin de rien. Je ne sais rien de cet homme dont je partage les gènes mais il ne m’intéresse pas. Si elle ne m’en a jamais parlé, c’est qu’il n’y a rien à dire. Et s’il n’y rien à dire, inutile de poser des questions.
J’ai suivit une scolarité normal dans les établissements scolaires de la ville. Je n’ai jamais été ni le meilleur ni le plus mauvais de mes classe. J’ai toujours fournit les efforts minimum nécessaire pour ne pas échouer sans en fournir assez pour réussir. J’ai donc été jusqu’au bout du lycée sans soucis, avec toujours cette hâte d’en finir parce que l’école je l’ai compris vite, ça n’est pas pour moi. Tous ces codes, toutes ces règles. Je voulais vivre, courir sans m’arrêter et sauter aussi haut que possible, là où des choses que je ne connaissais pas encore n’attendaient que que je les découvre. Je me suis fait beaucoup d’amis au cours de ma scolarité. Certains ont disparus de ma vie, certains sont encore là. Ça n’est pas très important, pour moi tout est bon à prendre, il n’y a personne qui ne mérite pas mon attention.
Peut être qu’un jour un vieil ami viendra frapper chez moi et que pendant des heures on se racontera nos joie, et que pendant des heures on vivre l’un pour l’autre. Pourquoi pas, je suis prêt à tout prendre. Le temps ne compte pas vraiment, ce qui compte c’est ce qu’on en fait.
Je n’ai jamais remis un pied à l’école après le lycée. Non merci, j’avais assez donné. Mais je ne pouvais pas sourire à maman en attendant qu’elle m’entretienne. Elle en aurait rit je pense, puis elle m’aurait envoyé en fac avec un coup de pied au cul. Fallait que je sois crédible au moins au début pour justifier mon choix d’arrêter l’école.
Alors je suis parti. Je suis parti deux ans loin, loin de notre beau pays. Ça n’était pour quitter ma terre, c’était pour en découvrir une autre. Pas pour m’y installer, juste pour la découvrir. Pour découvrir ce qu’il y a ailleurs, si c’est différent, si c’est semblable. Si les gens étaient comme nous ou différents. La place que j’aurais là-bas. L’Europe. J’ai passé deux ans en Europe. Honnêtement mes souvenirs en sont assez flous et je ne saurais pas vous parler des pays que j’ai traversés. Je me souviens que j’ai eut souvent très froid. Je me souviens que j’ai rencontré des gens géniaux. Que j’ai mangé des trucks qu’on n’aurait pas idée de cuisiner ici, mais c’était quand même bon. Ca restera une des plus grandes expériences de ma vie, je doute d’avoir l’occasion d’en vivre une plus grande encore. Vagabonder de villes en villes pendant deux ans avec rien dans la poche pour s’assurer de dormir au chaud ou même de manger. Je crois que c’est mon sourire et mon enthousiasme qui m’ont permis d’avoir autant de chance. Des nuits à la belle étoile j’en ait passé très peu. Maman aurait aimé ça. Voyager, voir toutes ces choses, même si elle, elle aurait voulut passer ses nuits à l’hôtel et que ça n’aurait pas été discutable. Deux ans ça a été long et court à la fois et quand je suis revenu, j’ai réalisé que la maison m’avait manqué. Que tous les voyages ne valent pas un chez sois. J’ai compris à ce moment là que je ne voulais pas déménager. Et puis pourquoi quitter les avantages confortables qu’apporte le fait de vivre chez ses parents ? Et je sais que je lui avais manqué, à la femme qui vivait depuis si longtemps avec moi seul. Elle m’avait manqué aussi.
Oui elle m’avait manqué, cette femme à qui je n’ai donné aucune nouvelle en deux ans de vagabondage. Comment j’ai put priver la femme que j’aime le plus au monde de nouvelles de la chaire de sa chaire pendant deux années. Moi qui aime me dire tolérant, loyal et à l’écoute. La bonne blague. A ce moment là j’étais juste un fils indigne hein ? Mais elle m’a accueillit presque les bras ouvert, sans me faire la morale. Elle, elle a été tolérante, loyal et à l’écoute. Elle a écouté mon voyage sans demander à savoir pourquoi je ne lui avais pas écrit. Malgré tout, je crois que ça a cassé quelque chose entre nous. Ça nous a rapproché et éloigné en même temps. Parce que j’ai pris conscience de chose et parce qu’elle a été déçue. Je le sais. Mais c’est ma mère et je suis son fils. Et une maman, ça pardonne toujours tout, même le pire n’est ce pas ?
Depuis j’ai enchaîné les petits boulots, pour ne pas rester sans rien faire. Jusqu’au jour où j’ai rencontré quelqu’un. Quelqu’un de pas très intéressant. Quelqu’un d’accro à quelque chose qui me faisait peur mais qui allait devenir la source de ma liberté. Je n’ai jamais revu cette personne mais j’ai suivit son conseil. Vendre du rêve. Il m’avait soutenue que ça rapporterait gros, il avait raison. Je joue un peu sur les deux tableaux dans cette histoire. Vendre du rêve quand on rêve encore c’est confortable. Croiser tous ces gens accros et profiter de leur dépendance pour m’entretenir c’est facile. Ce n’est pas non plus très glorieux. En attendant, ils étaient dépendant avant moi ces gens, je ne leur aie jamais dit de se laisser avoir par ce système.
Alors voilà, je vends les petites pullules qui font rêver. Je vous regarde vous traîner sans plus aucune dignité vers mes poches, remplis de ce pour quoi vous vivez à présent. Et par quoi vous vivez aussi. J’aimerais ne pas vous juger, j’aimerais rester extérieur à tout ça mais je ne peux m’empêcher de penser que je ne veux pas devenir comme vous. Je veux rester ce que je suis. Je veux encore rêver sans tout ça, encore profité de ma simplicité. Encore rencontrer des gens et ne pas laisser ce système régir ma vie et m’empêcher de vivre. Parce que la vie est ce qui est le plus précieux. Mais une vie au ras du sol ça ne m’intéresse pas.
Merci à vous et votre dépendance pour financer mes fringues et les cadeaux que je fais à maman. Mais s‘il vous plait, rester le plus loin possible de moi, laissez moi vivre encore longtemps. Je ne veux pas devenir comme vous.
Sealed with lies through so many tears –Evanescence Code. validéComment avec vous connu le forum ? Ba, parce que je connais des gens qui connaissent pour faire simple. Moi ? Heu… Ba je suis la joueuse de ChenChen. Mon modèle dans la vie, ma réalité à atteindre huhu. Enfin pas le Chen du forum pour le coup, vendre des saloperies à des gens paumés ce n’est pas vraiment mon but dans la vie. Voilà, j’ai jamais RP vraiment… donc c’est relativement nouveau, pardonnez mes lacunes. Je suis une pauvre étudiante qui n’a rien à faire d’autre de sa vie que ne pas réviser ses cours donc j’ai les moyens si l’envie est là d’être assez présente sur le forum. Enjoy ! Ah mais heu ! Juste une précision important et qui me tient à cœur. Je suis pas fan d'EXO, pas du tout xD MOI ETRE ELF ! ♥
- Spoiler:
Qu’est ce qu’on dit à la femme qui nous a donné la vie quand on ne l’a pas vu depuis deux ans ? Comment on annonce sa présence alors qu’on ne l’a même pas prévenue de notre retour ? Quels mots on prononce en premier quand on a ni écrit ni téléphoné pendant deux longues années ?
-Heu…
De toute évidence, on évite de dire ça.
Maman m’a entendu, elle se fige. Je ne doute pas une seconde qu’elle a reconnus ma voix et qu’elle doit se demander si elle rêve. Je suis gêné comme pas possible. Quand on est à des milliers de kilomètres avec à peine assez d’argent pour dormir au chaud et manger, passer un coup de fil ou envoyer une carte postale semble dérisoire. Mais maintenant, en attendant qu’elle se retourne pour me voir, je me demande si je n’aurais pas put trouver le moyen de faire un effort. Je n’étais pas parti sans la prévenir, mais je ne l’avais pas prévenue qu’elle n’aurait aucune nouvelle pendant deux ans et aucun moyen de faire elle le premier pas pour en avoir. A ce moment là, je me sens juste comme un fils indigne. Le dernier des crétins. Comment j’ai put laisser la femme la plus importante de ma vie sans nouvelle de moi pendant deux ans. Comment j’ai put croire que ça lui irait, à cette mère, de ne pas savoir si son fils va bien, et dans quel état il est, pendant deux ans ? Elle se retourne finalement et quand elle me voit, elle lâche la casserole qu’elle tien dans sa main. La casserole tombe au sol et l’eau chaude explose sur le sol et sur ses chevilles. Ses yeux s’écarquillent, les miens aussi et je me précipite à ses jambes. J’attrape un torchon pour essuyer ses jambes avec mes gestes précipités et maladroits.
-Soo laisse, l’eau était à peine tiède.
Je m’arrête, toujours à genoux devant elle, trempant dans cette eau à peine tiède. Qu’est ce que je suis en train de faire ? Une sorte de lavement des pieds repentissant du fils indigne qui culpabilise ? Je me redresse en m’appuyant sur ma cuisse et mes yeux rencontrent bien trop vite les siens. Quand je suis parti je faisais à peine plus que sa taille. Durant mon voyage j’ai eut une poussé de croissance et maintenant je la dépasse très généreusement. Ca la fait sourire, puis elle détourne les yeux, prend la casserole que j’ai ramassée au sol en me relevant et s’éloigne pour la mettre dans l’évier.
-Je suis désolée… de ne pas avoir donné de nouvelles tout ce temps.
Maman est jeune. Je la trouve jeune. Je la trouve belle, j’avais presque oublié son visage tout ce temps sans avoir emporté de photo d’elle. Les travaux domestiques ne semblent pas l’avoir abimé et son corps ne porte pas non plus les marques d’une vie passé à élever seule un fils qui a maintenant 20 ans. Je suis peut être influencé par ses deux années passés loin d’elle mais je la trouve superbe. Qu’est ce qu’elle a fait pendant deux ans ? Elle n’a pas put vivre seule en m’attendant ? Et si elle avait rencontré quelqu’un ? Si elle avait rencontré un homme… Je ne pense pas que je le vivrais bien.
Un chien arrive soudainement dans la pièce et se jette sur moi en aboyant. Il est énorme. Ça doit être un croisement entre deux races, surement avec un labrador dans l’équation. Je manque de m’écrouler quand il se jette sur moi et maman le retient juste à temps. Elle l’appel par un nom que je ne saisis pas et le chien se calme et va s’assoir à ses pieds juste entre nous deux. J’ai compris le message, j’approche pas la maîtresse sans passer sur le chien d’abord.
- Je l’ai trouvé dans la rue, il m’a tenue compagnie en attendant. La maison était terriblement vide sans toi.
Je souri. Il n’y a pas de trace de colère dans sa voix. Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne chose. Ne devrait-elle pas m’engueuler ? Me demander des explications ? A la place elle se retourne vers l’évier et commence à faire la vaisselle. Je suis mal placer pour lui faire une remarque non ? Le chien se lève et quitta la pièce, estimant surement que si ça maitresse me tourne le dos c’est que je ne suis pas dangereux. J’espère qu’il n’a pas pris mon lit ce chien, sinon on va commencer une guerre virulente. Je veux bien m’abaisser au niveau d’un chien si je dois sauver ma place dans cette maison. Je débarrasse enfin mon dos du lourd sac que je porte et le pose sur le plan de travail de la cuisine. Je crois que dans une autre situation, maman, fanatique du ménage, m’aurait reproché de poser mon sac qui on aurait dit à vécut la guerre sur l’espace où elle coupe ses légumes. Mais elle ne dit rien et je m’approche d’elle jusque l’enlacer par derrière. Elle ne se tend pas, elle ne me dégage pas. Je pose mon front sur son épaule et respire son odeur. Elle m’a manqué, terriblement. Comment j’ai put vivre si longtemps sans elle que je n’avais jamais quitté avant.
-Tu m’as manqué…
Sa voie est chargée d’émotion. C’est çà être mère ? Pardonner tout, sans poser de question ? Il y a des formes d’amour dans ce monde ravagé par la peur, qui survivront à tout n’est ce pas ? Si on peut survivre à deux années sans nouvelles de son enfant, qu’est ce qui peut avoir raison de nous…
Dernière édition par Lee Kang Soo le Lun 17 Fév - 20:46, édité 2 fois |
|