I'm Lee Min Jun; Feat : kim woo bin.
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| Sujet: lee min jun; the peaceful times have made us blind Lun 17 Fév - 2:15 | |
| Lee Min Jun ; Poste vacant. Non; Feat. Kim Woo Bin ; My name is my credit card. Age. vingt-deux ans. Origines. corée du sud. Sexualité. hétérosexuel. Groupe Sanguin. o négatif. Groupe. artificial dreamer.
| I’m too sexy for my shirt. A défaut d'avoir pu la choisir, Min Jun soigne son apparence et ça se voit. Vous ne le verrez jamais vêtu n'importe comment. Quand on a les moyens, on ne se prive pas, donc môsieur met de la marque. Légèrement plus grand que la moyenne, mais de peu, ni trop maigre ni trop corpulent, Min Jun a tout d'un homme banal si on l'analyse véritablement, mais les traits durs de son visage attirent parfois l'attention. En particulier parce qu'il passe le plus clair de son temps à froncer les sourcils, mais de temps à autre, il s'arrache un sourire. Quand à ses cheveux, ils reflètent parfaitement son humeur et comme cette dernière change toutes les deux minutes, vous pouvez les voir soit indomptables et ébouriffés, soit parfaitement coiffés comme jamais. Tout dépend de la situation. Et de sa bonne volonté également, encore faut-il qu'il la trouve. |
You’re in my head, get outta my head. –Ashlee Simpson Rêver pour vous, c'est ? un échappatoire, et ce qui devient peu à peu une réalité. Un rêve qui vous a marqué. à vrai dire, il ne se souvient plus très bien. Chaque pilule arrive avec chaque rêve, et également avec son lot de pertes de mémoires. Chaque rêve s'efface l'un après l'autre, mais Min Jun rêve souvent des mêmes choses. Sa vie d'avant, avant la guerre, où tout était plus simple. Nostalgique qu'il est. Il y a bien une fois, où il a cru croiser une personne qui lui était totalement inconnue, mais ce rêve a disparu depuis bien longtemps. Sociable n'est pas le mot qui vous viendra à l'esprit en côtoyant un homme tel que lui. Facilement irritable, il a la douce habitude de regarder silencieusement les gens en fronçant les sourcils. Ah ça, il ne parle pas, du moins jamais pour ne rien dire, mais il n'en pense pas moins et ça se voit. D'autant plus qu'il n'est pas aimable. Il peut même être une vrai peste quand il s'y met, il ne faut pas le chercher. Mais si vous ne le faites pas, il ne vous dira rien. En principe.
S'il a une qualité, c'est qu'il ne se prend pas pour le centre du monde. Lorsqu'il apprécie quelqu'un, cela se voit. Il peut même être assez sympathique quand il est de bonne humeur. En revanche, un rien peut le mettre en rogne et s'il fallait un seul mot pour le décrire, Min Jun est assez cynique dans son genre. Un peu coincé, pas très fêtard, la plupart du temps il préfère rester dans son coin. Mais il arrive des moments où il a juste envie de chercher la merde, mieux vaut ne pas être dans le coin quand ça arrive. Il peut même être parfois sans scrupule s'il veut parvenir à ses fins.
Mais la vérité, c'est qu'il se trouve pathétique. Sa vie l'est, tout le monde l'est, et il rejette cette amertume sur son entourage. Donc oui, certains vous le diront sans hésitation, Min Jun est un connard et sans censure. Mais au fond, il est effrayé. De tout. I won’t get stuck in the past –Ashley Tisdale Il faut être honnête, la vie de Lee Min Jun n'a rien d'extraordinaire. On pourrait même dire que cela frôle le cliché à certains moments et il en est parfaitement conscient. Et il s'en fiche. Il se fiche de pas mal de choses ce petit, on s'en rend rapidement compte lorsqu'on le fréquente. Mais ça, c'est une autre histoire. Et la sienne est remplie de stéréotypes dans la mesure où môsieur est un gosse de riche. Déjà, des milliers d'images vous agressent le cerveau en lisant simplement ces deux mots côte à côté. Sachez que ce que vous voyez est en partie vrai, en partie faux. (Logique, me direz-vous.)
Quand on dit riche, c'est riche. Son père dirige une branche, certes peu importante à l'échelle de la CAP entière, mais néanmoins existante du Dreamer. Autant vous dire que le paternel se croit être le centre du monde alors qu'il n'est pas essentiel au bon fonctionnement de ce dernier. Quant à sa mère, la pauvre femme a servi de bon coeur de cobaye aux premiers tests du Dreamer, croyant sans doute aider son mari à acquérir une fortune considérable. Madame Lee n'est plus qu'une coquille vide dans un lit d'hôpital, qui reçoit les visites hebdomadaires de son fils sans s'en rendre compte.
Mais avant tout cela, avant le Dreamer, avant la CAP, avant tout, Min Jun n'avait rien de spécial. Aujourd'hui non plus il ne se démarque pas tant que ça me direz-vous, mais c'est une façon de présenter les choses. Venant d'une classe moyenne, plus ou moins brillant à l'école, sa vie se trouvait d'être d'une banalité affligeante. C'est pour cela que nous n'allons pas nous attarder sur ce point, il n'y a rien à voir. Allons plutôt directement au 21 Janvier 2011. Et les mois qui suivirent. Un gouvernement contre un autre, désespérés l'un comme l'autre, une armée qui manque de soldats et les recrues de plus en plus jeunes, et voilà Min Jun forcé de s'enrôler dans une guerre au plein coeur de son pays. Oh oui, il en a tué des gens, par simple instinct de survie ou par ordre. Il n'en est pas fier. En fait, il était terrifié et de nombreuses fois il n'a pas eu le courage d'appuyer sur la gâchette, mais il a fini par le faire. C'était lui ou les autres. Mais un conseil ; n'abordez jamais ce sujet avec lui. Jamais.
La création de la CAP semblait être comme une délivrance à ses yeux, et un moment pour son père de profiter du système. A peine rentré, encore meurtri de son combat dont il garde une cicatrice sur l'épaule gauche d'une balle perdue, sa mère s'engage tel un cobaye et perd peu à peu la raison, son père s'attriste sur le sort de son épouse puis se relève peu de temps après comme si de rien n'était.
Au milieu de ce chaos, où une famille gagne en richesse et perd en complicité, Min Jun ne rêve plus. Ses nuits sont froides, seules. Et s'il vit au milieu du luxe et en profite, il ne se sent pas à sa place. Il teste le Dreamer, machine que son père semble tant apprécier. Et très vite, il demande plus. Par un quelconque miracle, des pilules arrivent dans sa main. Et très vite, tout dégénère. Une addiction est née. Min Jun n'est plus qu'un drogué, il le sait. Et il s'en fiche. Sealed with lies through so many tears –Evanescence Code. validéComment avec vous connu le forum ? on m'a menacée, on m'a ramenée de force, on m'a tapé dessus et on m'a traînée alors que j'étais malade et souffrante et me voilà ! bijouuur, moi c'est angyie, angélique, n'importe, personne. j'ai actuellement seize ans, j'étudie au lycée, j'apprends l'anglais, l'allemand et le chinois, j'ai un niveau de rp moyen et je poste pire qu'une tortue. mais sinon je m'estime sympathique. enfin si on veut, je suis un peu asociale sur les bords, mais je suis pas méchante. o/
je suis une folle de jeux vidéos (zelda, pokémon, fire emblem, etc) et de séries. et du seigneur des anneaux aussi. - Spoiler:
- je ne sais pas si c'est très représentatif de ce que je peux faire, mais en tout cas, pour apprécier (lolilol) la lecture, si jamais vous trouvez un semblant de beauté dans ce que j'écris, il faut se mettre en tête que le personnage est assez cynique et c'est mon bébé ;A; et estime que sa propre vie ne vaut pas grand chose. valàààà. -
La seule chose qui me traversa l'esprit alors que j'étais affalé dans une ruelle et agonisant, c'était que je n'avais pas tenu longtemps au final. Seulement quelques jours, un petit peu plus d'une semaine, dans un pays totalement inconnu, avec une langue que je parlais à peine. Je ne connaissais rien d'ici, et moi, un gosse d'environ quatorze-quinze ans qui traînait dans les rues quelque soit l'heure ou le temps parce qu'il n'avait ni argent ni toit, avec seulement un sac à dos pour seules affaires, j'attirais forcément l'attention. Étonnamment (ou peut-être pas), ce n'était pas les humains qui m'étaient tombés dessus en premier, mais plutôt des démons. Ou des anges, je n'étais pas très sûr. De toute façon, quelle différence ? Ils avaient débarqué, sortis de nulle part et à plusieurs, m'avaient entraîné dans la ruelle où j'étais toujours et je n'avais pas pu réagir, malgré ma certaine expérience de ce genre d'embuscades. Maintenant, j'étais sûrement mourant, chaque cellule de mon corps me faisaient souffrir, du sang encore chaud coulait le long de ma joue. Et le pire de tout ça, j'étais à moitié couché sur un sac poubelle. Laissez-moi vous dire que ce n'était pas très glorieux comme mort.
Le moindre geste m'arrachait une plainte douloureuse, aussi je renonçais à essayer de bouger et me redresser sur mes deux jambes était totalement impensable. Cette fois-ci, ma constitution n'allait pas me sortir d'affaire si je restais là. Et c'est là que je me rendais réellement enfin compte du fait que j'allais mourir ici. Mais vraiment. Pas genre je m'évanouis et d'ici un moment, je me réveillerai, certes dans un mauvais état, mais prêt à repartir. Cette fois-ci non. La partie s'arrêtait là. Encore quelques heures et d'ici demain matin, quelqu'un découvrirait un corps sans vie dans une ruelle sombre et sale. Et je ne pouvais m'empêcher d'être soulagé, parce que ça allait bientôt être fini. Tout serait fini, culpabilité envolée, et j'avais presque envie que ce moment fatidique, le tout dernier, arrive plus tôt que prévu. Oh, libération.
Alors je fermais les yeux. Définitivement ? Sûrement. Peu à peu, au fur et à mesure que le sang se déversait sur un trottoir dégueulasse qui avait accumulé la crasse pendant des années et des années sans être nettoyé, mes sens s'atténuaient. Le bruit des pas et des moteurs de voitures venant de la rue d'à côté s'éloignaient, ou peut-être était-ce moi, l'odeur de sang ne venait plus jusqu'à mon nez et j'en oubliais presque le fait que j'étais quasiment couché sur un sac de détritus. Je maintiens que si j'avais pu choisir, mon lit de mort serait bien différent de l'actuel.
Et alors mon esprit vagabondait et que je commençais à perdre l'emprise que j'avais sur la réalité, ce fut une voix qui m'y ramenait, bien que je ne fis pas un mouvement. D'ailleurs, j'avais pas tout compris. Seulement quelques mots sur la totalité, parce qu'évidemment, c'était du japonais. Au Japon, ça paraissait normal cela dit. Et j'étais bien trop dans les vapes pour comprendre quoi que ce soit. Ca aurait pu être ma langue maternelle, je n'aurais pas compris pour autant je pense.
Une vive douleur au bras m'arracha un nouveau cri plaintif que je n'avais pu retenir bien malgré moi. Trop fatigué et faible pour ouvrir les yeux, je mis du temps à comprendre que mes jambes bougeaient d'elles-mêmes, que j'étais traîné sur plusieurs mètres et surtout par quelqu'un. Ce n'était que maintenant que je me rendais compte qu'il y avait bel et bien quelqu'un. Quelqu'un qui s'était aperçu qu'un pauvre mec ouvert de partout et couvert d'hématomes agonisait dans une ruelle sombre où personne n'avait mis les pieds depuis sûrement des mois.
La respiration laborieuse, j'avais l'impression de perdre connaissance plusieurs fois avant de revenir dans le monde des vivants en l'espace de quelques minutes seulement. Et nous marchions toujours. Si j'avais été un peu plus réveillé, peut-être que j'aurais posé de véritables questions. Qui était ce mec sorti de nulle part ? Allait-il m'achever ? Où m'emmenait-il ? Etait-il simplement un humain qui passait dans le coin et qui, dans un élan de bonté (ou de pitié), m'avait ramassé ? Mais affaibli comme j'étais, ces questions ne me traversaient même pas l'esprit.
J'avais à présent les yeux entre-ouverts, fixés vers le sol que je voyais défiler lentement. La curiosité me donnait envie de relever la tête, de voir à quoi ressemblait mon sauveur (un bien grand mot, cela dit, je vous l'accorde. N'était-ce pas moi qui demandait presque à mourir il n'y a pas si longtemps ?) mais c'était une idée mauvaise mais surtout infaisable. Et au milieu de tout ça, où je n'étais même pas sûr de savoir si j'étais déjà mort, si je rêvais, ou si j'étais bien vivant, je perçus une sensation familière, qui émanait directement de ce gars dont je ne savais rien. Je décidais de m'y accrocher, presque désespérément, parce que j'avais l'intuition de savoir ce que c'était. Puis je me permis à espérer. L'aura de quelqu'un comme moi. Avec une voix faible, j'articulais difficilement quelques mots. Il fallait que je sache.
« Tu es... un aïon... pas vrai ? »
Je n'étais pas seul.
Dernière édition par Lee Min Jun le Lun 24 Fév - 4:36, édité 6 fois |
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